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Let’s talk avec Anastasia, secrétaire indépendante

Les freelances et les indépendants exercent dans des domaines très variés. Leurs expériences le sont tout autant. Découvrons celle d’Anastasia, secrétaire indépendante depuis deux ans.

Pourquoi avoir choisi le statut de freelance ?

Après un BTS Assistante de Direction, j’ai occupé de nombreux postes en intérim. Après mes études, j’ai rapidement trouvé un job d’été, puis un CDI. Ce dernier s’est soldé par un licenciement économique et j’ai ensuite enchainé les CDD pendant quelques mois. Je n’avais pas de plan de carrière défini et j’ai enchaîné les missions dans tous les domaines possibles. Le but premier était simplement de travailler et d’avoir des revenus fixes.

J’ai commencé à penser au statut d’indépendant quand nous avons décidé de quitter notre région pour partir à l’autre bout de la France. Tout naturellement, c’est mon domaine de prédilection qui s’est imposé : le secrétariat.

Après notre déménagement, j’ai trouvé un emploi en intérim comme factrice, mais très vite, je me suis ennuyée. Et j’ai sauté le pas.

Quelles ont été vos premières expériences ?

Je me suis inscrite sur plusieurs plateformes dédiés aux freelances et aux indépendants. J’ai enchainé, plus ou moins régulièrement les petites missions temporaires. J’ai eu la chance de trouver aussi quelques clients réguliers, soit par le biais des plateformes, soit avec l’aide des réseaux sociaux.

Quelles difficultés avez-vous rencontré ?

Le métier de freelance demande beaucoup d’investissement en termes de temps. On ne compte pas ses heures. Il faut réussir à conjuguer vie privée et vie professionnelle. Mais il faut aussi se dégager beaucoup de temps pour la prospection, ce qui n’est pas toujours évident.  Sur les plateformes, la concurrence est rude et les tarifs sont négociés très bas parfois.

Quelle a été votre pire expérience ?

Il y en a plusieurs ! Mais la pire de toutes, c’est celle où j’ai « perdu » 300€. J’ai travaillé pendant 6 jours sur la correction d’un roman. Le client, un auteur déjà publié, a été très agréable pendant toute la mission. Au moment de payer, catastrophe ! Il m’annonce qu’il a fait relire le roman par une autre personne et qu’il restait des fautes ! Je lui demande donc de m’indiquer lesquelles, pare que j’étais très étonnée. Je n’ai eu aucune réponse. Après quelques rares échanges de mails, il a tout bonnement refusé de régler le montant convenu.
De mon côté, j’ai aussi fait relire le document que j’avais corrigé. Et il s’est avéré que tout était correct.

Malheureusement pour moi, j’avais négligé les basics du travail d’indépendant : devis signé par le client (ou contrat) et validation de la mission sur la plateforme le cas échéant. Avec au moins un contrat ou un devis signé par le client, j’aurais pu me lancer dans une procédure de recouvrement. Mais là, je n’avais aucun moyen de me retourner contre le client. D’ailleurs, il a très vite arrêté de répondre à mes messages, et je me suis retrouvée face à un mur. Pas de recours possible, aucune aide de la plateforme de mise en relation, puisque nous n’avions pas validé la mission sur la plateforme…

Il y en a plusieurs ! Mais la pire de toutes, c’est celle où j’ai « perdu » 300€. J’ai travaillé pendant 6 jours sur la correction d’un roman. Le client, un auteur déjà publié, a été très agréable pendant toute la mission. Au moment de payer, catastrophe ! Il m’annonce qu’il a fait relire le roman par une autre personne et qu’il restait des fautes ! Je lui demande donc de m’indiquer lesquelles, pare que j’étais très étonnée. Je n’ai eu aucune réponse. Après quelques rares échanges de mails, il a tout bonnement refusé de régler le montant convenu.
De mon côté, j’ai aussi fait relire le document que j’avais corrigé. Et il s’est avéré que tout était correct.

Malheureusement pour moi, j’avais négligé les basics du travail d’indépendant : devis signé par le client (ou contrat) et validation de la mission sur la plateforme le cas échéant. Avec au moins un contrat ou un devis signé par le client, j’aurais pu me lancer dans une procédure de recouvrement. Mais là, je n’avais aucun moyen de me retourner contre le client. D’ailleurs, il a très vite arrêté de répondre à mes messages, et je me suis retrouvée face à un mur. Pas de recours possible, aucune aide de la plateforme de mise en relation, puisque nous n’avions pas validé la mission sur la plateforme…

Bref, une semaine de boulot de perdue, pas de recommandation client… Une cata quoi. Et ça fiche quand même un sacré coup au moral. Il faut passer outre, apprendre de ses erreurs. Mais en tant que professionnel, c’est dur à encaisser. Même si je sais que mon travail n’était pas en cause, je me suis sentie rabaissée et trahie.

Comment faites-vous aujourd’hui pour éviter cela ?

Si la mission n’est pas validée sur la plateforme, je demande au client de me signer un devis ou un contrat. Je vérifie les coordonnées du client et au moindre doute, je refuse la mission.

Si la mission est validée sur la plateforme, je suis un peu plus rassurée. Je sais qu’en cas de litige, je peux faire appel au support. Malgré tout, passer par la plateforme ne me garantit pas d’être payée. La majorité des plateformes jouent un rôle de médiateur entre le client et le freelance. L’entente finale se fait entre les deux parties, parce que le client paye le freelance en direct, sans passer par la plateforme. Même avec l’aide du support client du site, on n’a pas l’assurance d’être rémunéré de manière juste, en rapport avec le prix convenu et le travail effectué, même s’il ne correspond pas forcément aux désirs du client.

J’utilise aujourd’hui la solution proposée par Secudeal pour le règlement de mes factures. Non seulement je n’ai plus besoin de me préoccuper d’établir les factures, car Secudeal le fait pour moi, mais en plus je peux travailler l’esprit tranquille. Mes règlements me parviennent dès la fin de la mission, et en cas de désaccord avec le client, les experts Secudeal m’accompagnent.